Deux milliards d’utilisateurs dans le monde: le succès de WhatsApp, la messagerie appartenant à Facebook, ne se dément pas mais pose la question de la protection des données privées et de la lutte contre la désinformation.
« Nous sommes ravis de partager qu’à ce jour, WhatsApp compte plus de deux milliards d’utilisateurs dans le monde », s’est félicitée mercredi l’application de messagerie cryptée dans un post de blog.
Lancée en 2011 et rachetée par Facebook en 2014, WhatsApp revendiquait il y a quelques mois encore 1,5 milliard d’usagers. La maison mère, Facebook, compte, elle, 2,5 milliards d’utilisateurs mensuels dans le monde.
« Nous ne ferons aucun compromis sur la sécurité car cela pourrait exposer les gens à des dangers », a d’emblée assuré WhatsApp.
Chaque message envoyé est « sécurisé » par « un cryptage puissant » semblable à « un verrou numérique incassable » protégeant les informations des pirates et des criminels, a en outre souligné la messagerie.
Cette dernière, tout comme le réseau en général, se doit de rassurer après une série de scandales qui ont entaché son image en matière de protection des informations personnelles.
Sécurité
Whatsapp a admis en mai dernier avoir été infectée par un logiciel espion donnant accès au contenu des smartphones. Elle a déposé plainte cet automne contre NSO Group, une société israélienne spécialisée dans les logiciels d’espionnage, accusée d’aider des gouvernements, du Moyen-Orient au Mexique, à épier des militants et des journalistes.
Le nom de la messagerie a aussi circulé le mois dernier quand des experts indépendants des Nations unies ont laissé entendre que le smartphone de Jeff Bezos (patron d’Amazon) avait été piraté par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, et ce via WhatsApp.